mer, 4 octobre 2023

Dossiers

Retrouvez toutes l’actualité des enquêtes, témoignages, de la communauté maghrébine au Canada

Le Manitoba canadien ouvre ses portes aux maghrébins.

MONTRÉAL 02 Nov 2018 – Le Manitoba, de plus en plus attractif? Le groupe Facebook “Procédures d’immigration au Manitoba  » compte chaque mois des milliers de nouveaux adhérents, des francophones du monde entier et surtout du Maghreb sont tentés par la province.
Riche d’une faune diversifiée, de vastes forêts (40 % du territoire) et de milliers de lacs, la province incarne le rêve canadien pour de nombreux amateurs du plein air.

Winnipeg, la capitale manitobaine, regroupe à elle seule 750 000 habitants, soit plus de la moitié de la population. C’est en effet un pôle économique très dynamique au Canada où cohabitent de nombreuses cultures. 
Avec des délais qui ne cessent de se prolonger pour la procédure d’immigration au Québec qui était, il y’a peu de cela la destination numéro un, le Manitoba devient une vrai alternative pour les candidats à l’immigration.

La communauté francophone du Manitoba est la 3e du Canada, hors Québec. Elle est estimée à 50 000 personnes en majorité à Winnipeg mais environ 10 % des Manitobains parlent ou comprennent le français. 
Il est possible d’évoluer au quotidien en anglais et en français notamment en vous promenant à Saint-Boniface, le quartier francophone de la capitale. Le gouvernement du Manitoba œuvre aussi
pour attirer les immigrants à travers les programmes Citoyenneté immigration Canada (CIC).

Ayant un coup de vie des plus abordables du Canada, de plus d’un réseau de transports et de communication de pointe, un marché de travail dynamique le Manitoba a de quoi attirer des Candidats.

Par Amine Kenida 

 

 

Le rapatriement des dépouilles mortelles des personnes nécessiteuses pris en charge par les consulats

Le rapatriement de dépouilles mortelles des personnes nécessiteuses est pris en charge par les consulats, conformément

à la loi de finances 2017, a appris samedi l’APS de l’ambassade d’Algérie en France.

Les 18 postes consulaires que compte l’Algérie en France ont déjà publié, il y a plus d’un mois, un communiqué pour préciser que « la prise en charge des frais de rapatriement ne concerne que les personnes nécessiteuses ou qui se trouvent dans une situation de précarité avérée ».

Les postes consulaires accordent ce service après un examen préalable de la demande, a-t-on ajouté. Cette décision est intervenue, a-t-on indiqué, suite à la réunion au siège de l’ambassade d’Algérie en France du secrétaire général du ministère des
Affaires étrangères avec les chefs de poste consulaires de l’Europe les 16 et 17 février dernier.

Longtemps revendiquée par les membres de la communauté algérienne vivant à l’étranger, la loi des finances de 2015 (article 136) a inclus le transfert vers l’Algérie des ressortissants algériens décédés à l’étranger dans le cadre du compte d’affectation spéciale Fonds de solidarité nationale, sans pour autant donner des précisions sur les modalités de la prise en charge ni un texte d’application n’a été publié.

Pour sa part, la loi de finances de 2016 a modifié l’article 136 de la LF 2015 pour spécifier que la prise en charge du rapatriement ne concerne que les personnes nécessiteuses parmi la communauté algérienne établie à l’étranger.

Un compte d’affectation a été ouvert à cet effet intitulé Fonds de solidarité pour la communauté algérienne qui doit être alimenté, en autres, d’un droit versé par tout ressortissant établi à l’étranger, de manière régulière, pour la délivrance d’une carte consulaire ou son renouvellement.

Le montant de ce droit devait être déterminé par le ministère des Affaires étrangères. C’est dans ce cadre que le rapatriement des corps est pris en charge l’Etat. Mais la loi de finances de 2017 (article 92) est venue apporter la précision avec le changement de l’intitulé du compte pour devenir Fonds de solidarité pour les ressortissants algériens nécessiteux décédés à l’étranger.

Ce fonds est alimenté par une partie des recettes issues de la délivrance d’actes consulaires et de visa, ainsi que des dons et legs.

Pour les personnes qui ne sont pas dans la catégorie des nécessiteux, les membres de la communauté peuvent souscrire à une Assurance Obsèques auprès de la Société algérienne des assurances (SAA) ou de la société française d’assurance (SAP de Niort) pour un montant de 25 euros par an. Pour les familles nombreuses, précise-t-on, le montant ne saurait dépasser 100 euros pour tous les membres.