lundi, octobre 13

Kamel Daoud me fait rappeler outrageusement des reliques que l’on croyait recluses dans les méandres de l’histoire. Il avait osé affirmer que l’Algérie lui appartenait. Rien que ça. Propos blasphématoire vu l’imposante aversion qu’il engendre envers son pays de naissance. Il s’acoquine avec tous les messires qui entretiennent , avec délectation. une algérophobie aussi hideuse que maléfique.

La sémantique est bien huilée de telle sorte que le verbiage du sieur Daoud se prélasse dans un semblant de règlement de compte qui ne dit pas son nom.

L’écrivain algérien établi en France ne rate pas une occasion pour faire parler de lui. Tout est minutieusement étudié dans son lexique pour lancer des flèches venimeuses vers le corpus algéricus. À lire ses extravagantes sorties littéraires, l’Algérie n’est que le réceptacle de tout ce qui équivaut à la plus laide facette de l’histoire humaine.

L’aplaventrisme idéologique de Kamel Daoud

L’empreinte de l’aplaventrisme idéologique trône en majesté dans l’approche de Kamel Daoud. L’ère de l’indépendance de l’Algérie semble perturber son problématique séjour en France. Désinformation, allusions malsaines et les attaques directes, parfois diffamatoires, sont les stratagèmes de son inique manège.

Renier la bravoure de son peuple ; ostraciser les composants culturels de son pays de naissance semblent plaire au lectorat de notre apôtre de la campagne algérophobe la plus violente depuis 1962.

Les virées successives au donjon du château des mécènes instigateurs cloîtrés dans leurs épouvantes officines des affaires scabreuses. Cela semble devenir une sinécure inévitable pour Kamel.

Khoukha Rhioua Aït-Boudjenit  »Soumise, Je ne puis demeurer plus longtemps  »

Rien ne saurait excuser les penchants cachés ou avérés de trahison envers son pays. Rien ne pourrait remplacer un chez soi, une identité , un bled. Un homme libre ne tergiverse pas avec ce principe inaliélable.

L’Algérie est la terre des Hommes libres. Elle ne reconnait pas les mercenaires de mauvaise eau.

En 1954, poétesse révoltée, ma grand-mère Khoukha Rhioua Aït-Boudjenit a écrit en Tamazight ceci :

Je suis orpheline sur ma propre terre

L’air que je respire sent le vin et le sang

Partout, il y a des cris, des chaînes et des fers
Soumise, Je ne puis demeurer plus longtemps
Pardon amies d’enfance
La fidélité à nos aïeux, à nos parents ainsi qu’à notre pays n’est pas monnayable. Kamel Daoud n’en connait pas le sens. Il est récalcitrant envers l’histoire de l’Algérie. Il se trouve du mauvais côté pour prétendre se soucier du devenir de notre pays.
Par Wahid Megherbi