Les tristes événements du 8 mai 1945 ont été au centre d’une présentation professorale de M. Miloud CHENNOUFI, professeur de relations internationales à Toronto. En effet, le samedi 10 mai 2025, le consulat général d’Algérie à Montréal a organisé une journée commémorative en souvenir des massacres de Sétif perpétrés par la soldatesque coloniale française.
M.Chennoufi a fait une rétrospective authentifiant les étapes historiques qui ont précédé le 8 mai 1845. Aucune forme d’administration plausible n’a été mise en place par l’entité coloniale pour favoriser l’émancipation d’un peuple opprimé, le peuple algérien. Toute l’omnipotence de la machine oppressive était destinée à museler toute voix réclamant le recouvrement des droits civiques.

Présentement, les mêmes réflexes postcoloniaux sont toujours à l’ordre du jour sur certains plateaux de télévision en France. Les nostalgiques de la forme la plus hideuse de l’apartheid, ce régime de ségrégation systématique, pullulent sur la stratosphère médiatique française. Ils sont les gros bras d’une classe politique qui semble régler de vieux passifs avec l’Algérie.
Répondant à quelques questions, M.Chenoufi a formulé le désir de voir éclore des individualités qui incarnent le lourd fardeau d’être les porte-voix du nationalisme algérien en tout temps et en tous lieux.
L’hydre colonialiste n’a jamais fait son deuil.
Par Wahid Megherbi