Hogra à l’Institut de Travaux publics et Bâtiment de Kouba

Montréal. L’injustice d’un jury à l’Institut de Travaux publics et Bâtiment de Kouba (I-T-T-P-B) a fait une victime collatérale. Un étudiant a subit les affres de la hogra de la part de l’administration et celles d’une partie du corps enseignant qui se sont acharnés sur le notre jeune  »Sami » (c’est un nom d’emprunt pour éviter les représailles).

Après trois années de dur labeur, Sami devait présenter son mémoire de fin d’études face à un jury qui semblait peu enclin à une quelconque compassion envers notre étudiant. L’autorisation de soutenir lui a été signifiée, par écrit, par son enseignant encadreur qui a apposé sa signature sur une copie du mémoire qui répondait aux normes et directives exigées par l’institut.

Le jour de la soutenance, c’est un tout autre son de cloche qui a sonné comme un tocsin de mauvais aloi. Non seulement l’enseignant encadreur a rayonné par son absence, mais l’un des membres du jury s’est livré à une remontrance verbale des plus humiliantes.

Le verdict ne s’est pas fait trop attendre. Notre étudiant s’est fait rabroué et la porte de sortie de la salle lui a été montrait avec une insolente attitude. La date ultérieure de sa soutenance a été inscrite aux calandres grecques.

Plusieurs questions légitimes doivent être posées. L’enseignant encadreur est-il en droit de s’absenter le jour de la soutenance de son élève sans aucune raison valable ? Cet enseignant peut-il ignorer l’étudiant en ne répondant pas à ses appels ni à ses écrits ?

Le cri de détresse nous est parvenu jusqu’à Montréal. Il est inadmissible que la hogra soit ancrée dans certains rouages de nos établissements de formation professionnelle ou autres. Les jeunes Algériens méritent tout le respect qui leur est dû. Les efforts de  »Sami » ne seront pas vains. Cet article ne sera pas le premier si cette injustice perdure dans l’infâme abime des oubliettes.

La Voix du Maghreb

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