Les derniers événements en Algérie se succèdent à une vitesse éclair. Rebondissements de situations et les volte-faces font les titres des manchettes de la presse mondiale. Les gouvernements occidentaux expriment leurs points de vues pour ce qui se passe en Algérie après la décision du président Bouteflika de prolonger son mandat actuel et la prochaine création d’une commission nationale qui sera chargée d’organiser de nouvelles élections présidentielles auxquelles Bouteflika ne participera pas.
Le président français Emannuel Macron vient de livrer aujourd’hui un blanc-seing au régime de Bouteflika ce qui met la toile algérienne dans tous ses états. Les algériens rejettent en bloc cette ingérence française dans un problème Algéro-algérien. La France étant l’ancienne puissance coloniale en Algérie est mal placée pour s’arroger le droit de poser un quelconque satisfecit qui pourrait bénéficier au gouvernement algérien qui gère les affaires courantes.
Le Canada se complaît dans un mutisme et silence suspects. Les autorités canadiennes n’ont pas encore exprimé publiquement leurs point de vue concernant la situation politique en Algérie. Notons qu’il est utile de souligner que l’Algérie est le premier partenaire du Canada en Afrique et au Moyen-orient.
Le Canada a réagit à la situation au Venezuela et a pris une position claire.
Concernant l’Algérie, le premier ministre canadien M.Justin Trudeau emprunt-il la politique du « Wait and See « . Pour quelles raisons et pourquoi ?
Par Wahid Megherbi