La culture d’une nation est cosmopolite, elle est la facette identitaire de chaque regroupement humain, quelle que soit l’entité sous laquelle il est organisé. L’identité culturelle est le socle immuable auquel on s’attache lorsque les bourrasques de la vie nous fracassent contre les récifs des rivages hostiles.
L’art culinaire, communément appelé cuisine, est un reflet culturel des plus en vue. Ce legs doit être préservé et mis en valeur dans les circonstances appropriées ainsi qu’auprès d’officines manifestes.
C’est l’implication de Mme Ismahane Dahmane qui nous a interpellés à plus d’un titre. Cette dame s’attelle d’arrache-pied à faire connaître la cuisine algérienne en terre canadienne. Moults occasions peuvent attester de la véracité de cette tardive reconnaissance du travail colossal de Mme Ismahane. Un travail souvent inaudible, car discret et désintéressé. Travailler sous les feux de la rampe n’est pas une marque déposée chez notre Cordon Bleu Algérien.
LIRE AUSSI l Mme Ismahane DAHMANE, l’ambassadrice de la gastronomie algérienne au Canada
Lors du dernier festival interculturel de Montréal organisé par l’organisme CDC , le stand dédié à la culture culinaire algérienne fut des plus visités. Il est vrai que notre cuisine d’Algérie possède des saveurs et couleurs qui font sensation lorsqu’elles gravitent dans les papilles gustatives des connaisseurs des cuisines du monde.
Notre plume sera constamment dédiée pour faire valoir l’excellence du labeur de nos concitoyens algériens qui offrent les plus belles réalisations artistiques et culinaires. Loin des salons feutrés autour desquels s’agglutinent les fossoyeurs des valeurs culturelles d’une nation.
La culture se crée à la sueur des fronts de tout un chacun. Le fait culturel ne se décrète pas. Il n’est point tributaire des aléas de l’argent. Non plus.
Par Wahid Megherbi